Peinture à la cire d'abeille ou encaustique sur panneau bois. Durant un an, je l’ai découverte, recherché son potentiel, expérimenté sa souplesse lorsqu’elle est chaude et sa dureté quand elle se fige dans le froid, maltraité ou caressé sa matière à l’aide d’outils adaptés ou inventés…
Apprentissage fastidieux mais passionnant pour commencer à tutoyer et apprivoiser cette technique attachante. La suite s’écrit à l’encre de la passion, se peint à la beauté du monde qui s’offre à mon regard. J’aime quand la frontière entre le figuratif et l’abstrait s’efface pour ouvrir le monde de l’imaginaire et de la poésie. Le velouté et la volupté de la cire s’adaptent pleinement à cet effet. Attention, elle tient à son indépendance, sa maîtrise n’est jamais totale et c’est tant mieux, le hasard pictural dans son application étant une de ses richesses. Tout au plus accepte-t-elle de coopérer à condition qu’elle soit montrée dans ses meilleurs atouts.
Femme assise dans un fauteuil rouge
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