Un coffret marqueté en placage de bois de palissandre contenant un ensemble en porcelaine, flacons et nécessaires à écrire et à couture, ainsi que divers compartiments.
Les nécessaires de toilettes se sont développés vers le XVème siècle, ils portaient alors le nom d'étui. Au XVIIème siècle le mot cassette supplanta celui d'étui. Il faut attendre la Régence pour que se trouve utilisé le terme nécessaire. Au XVIIIème siècle la notion de nécessaire est parfaitement définie, ce que l'on constate dans l'ouvrage de Roubo, l'Art du menuisier, paru en 1772, l'auteur donne de minutieuses instructions sur la fabrication des nécessaires : les boîtes de toilettes connues sous le nom de Nécessaires, nous dit ce dernier, sont de petites boîtes ou coffre en bois, servant à serrer les ustensiles de toilette, et à les transporter dans les voyages… Progressivement la définition de nécessaires s'élargit, elle finit par englober tous les effets servant à la toilette, au déjeuner, à écrire, à coudre et même aux mathématiques réunit dans un coffret d'ébénisterie. Sous le second Empire, les nécessaires à coudre, à broder, à dessiner ou peindre étaient appréciés des petites filles mais aussi de leurs mères, elles appréciant le raffinement et le luxe de ces nécessaires désormais intégrés dans leur vie quotidienne. La multiplication au cours du XIXème siècle des nécessaires à broder, parfois modestes mais parfois extrêmement luxueux témoigne d'un véritable envahissement dans l'univers noble, bourgeois des loisirs féminins. Bibliographie:Musée National des châteaux de Malmaison et de Bois-Preau, 24 octobre - 14 janvier 2008, Indispensables nécessaires
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