Je travaille par le feu le corps résiduel, fantasmé, inspirée par la littérature et par une vie de regard désirant.
Au bout d'un long affût, j'attrape Les Filles du Feu et les fais jaillir à ma façon. Il faut du temps, les joues rougies. Mes images ne sont pas celles d'une photographe, je ne leur donne pas d'existence matérielle; à l'exemple du feu, elles se dérobent. Je laisse à une rencontre la liberté mutuelle de leur donner un corps, un format, à accrocher au mur de la chambre obscure de nos désirs…
Les Filles du Feu / Gilrs of fire XVIII
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