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Sex Pistols (#3) - Johnny Rotten + vidéo «God Save Sex Pistols». Raphaël Ponce Raphaël Ponce
   
Portrait de Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols

Gouache, crayon de couleur.


Biographie (3ème partie)

Octobre 1977 : McLaren concrétise son projet de film sur les Sex Pistols titré «Who Killed Bambi». Il engage le metteur en scène Russ Meyer pour entreprendre le tournage. Le projet est rapidement abandonné suite à des problèmes de financement et des désaccords.

14 Octobre 1977 : sortie du single «Holidays In The Sun / Satellite». La pochette reprend un dépliant promotionnel d'une agence de voyage hollandaise qui a été détournée par Jamie Reid. L'agence dépose plainte, obligeant la maison de disque à retirer le single de la vente, pour le ressortir ensuite avec une nouvelle pochette.

28 Octobre 1977 : sortie de «Never Mind the Bollocks… Here's the Sex Pistols» premier album des Sex Pistols. Le titre initial de l'album était «God Save Sex Pistols», puis il a été changé peu avant sa sortie. La présence du mot «Bollocks» (couilles) sur la pochette suscite l'indignation du public, puis la police fait retirer les albums des présentoirs des magasins et toutes les publicités. Malgré les interdictions et la censure, le succès du disque est très rapide grâce aux disquaires indépendants et prend la première place du hit-parade. Cet album est aujourd'hui reconnu comme l'un des disques les plus influents de l'histoire du rock.

Novembre 1977 : procès de Virgin qui tombe sous le coup d'une loi sur les publicités licencieuses, au motif que les magasins assurent largement la promotion de l'album affichant le mot illicite «Bollocks». Lors des plaidoiries, la défense s'appuie sur la sémantique et la discrimination policière, si bien que Virgin gagne le procès.

Décembre 1977 : tournée en Hollande. Suite au succès démesuré et si rapide, les Sex Pistols jouent dans de très grandes salles. Sid Vicious se prend pour une star et se laisse entraîner dans le trip rock'n'roll, piégé par son addiction à l'héroïne. Johnny Rotten, lui, est déçu de la tournure commerciale que prend le mouvement punk.

De retour en Angleterre, les Sex Pistols rejouent sous leur vrai nom. C'est la tournée «Never mind the bans». Dans la période de Noël, ils effectuent des galas de charité pour les enfants nécessiteux, les pompiers en grève; les travailleurs licenciés et les familles mono-parentales.

Janvier 1978 : tournée des Sex Pistols aux États-Unis. Bien que très attendue par les fans et les médias, la tournée est minée par l'hostilité de nombreuses personnes, comme celle de groupes religieux qui font de la propagande anti-Sex Pistols en distribuant des tracts. Malgré tout, le public arrive en masse, plus que ce que les salles de concert ne peuvent contenir, si bien que les fans refoulés essaient d'entrer en force, causant des dégâts matériels et entraînant des émeutes suivies d'affrontements avec la police. La tournée se déroule dans une ambiance de paranoïa et la plupart des concerts sont chaotiques. Le public jette toutes sortes de choses sur scène, des hot-dogs, du pop-corn, surtout des canettes de bière, mais aussi des rats morts, des oreilles et des groins de cochons! Ces tensions dans les concerts engendrent quelques accrochages et des situations conflictuelles dans lesquelles Sid Vicious est souvent impliqué. À cela s'ajoutent les soucis à cause de ses problèmes de drogues. La cohésion du groupe s'effrite, d'autant plus que Rotten se rend compte que Mclaren utilise les Sex Pistols pour son profit d'une manière sournoise. Rotten commence à écrire des chansons un peu différentes comme «Religion», en vue de faire évoluer le groupe, mais cela déplaît à McLaren (Rotten interprétera plus tard «Religion» avec son groupe P. I. L. ).

Le concert à San Francisco clôture la tournée. Rotten est désillusionné et le fait sentir au public lors du rappel. Un tournée en Europe est prévue et Rotten songe à se débarrasser de McLaren pour continuer le groupe sans lui, mais Jones et Cook suivent l'idée du manager qui a le projet d'aller à Rio De Janiero, afin d'y rencontrer Ronald Biggs [Biggs a participé à l'attaque du train postal Glasgow-Londres, «le casse du siècle», en 1963. Il s'est évadé de prison en 1965, puis il s'est réfugié au Brésil]. Tandis que Rotten est maintenu à l'écart, Sid Vicious, de son côté, fait une overdose d'héroïne dont il réchappe. Peu après, il fait une intoxication médicamenteuse et tombe dans le coma; il est hospitalisé, puis à nouveau tiré d'affaire. L'ambiance au sein du groupe est devenue exécrable. Rotten se sent isolé, rejeté, désabusé et il annonce publiquement la séparation des Sex Pistols. Il n'a même pas un sou pour retourner en Angleterre. Richard Branson, le directeur de Virgin Records, paie pour son vol de retour vers Londres via la Jamaïque, où il le retrouve à Kingston. Là, comme Rotten est fan de reggae, ils sélectionnent ensemble des groupes locaux pour les signer sur Front Line, le nouveau label de Branson. Il y a de vrais rapports entre le punk et le reggae, comme le fait de protester contre les iniquités de la société et les injustices du système. Rotten découvre le rastafarisme et rejette alors le punk à présent galvaudé, au profit de la paix et de l'amour. C'est à ce moment qu'il a l'idée de son prochain groupe : Public Image Limited.

Février 1978 : Séances d'enregistrement de Jones et Cook à Rio avec Biggs au chant.

Mars 1978 : McLaren persiste dans son projet de film sur les Sex Pistols et fait venir Sid Vicious à Paris pour tourner une scène. Sid Vicious interprète «My Way» à l'Olympia.

Avril 1978 : de retour à Londres, Johnny Rotten, redevenu John Lydon, lance une action en justice contre McLaren et sa société Glitterbest/Matrixbest, afin de faire valoir ses droits.

Mai 1978 : John Lydon forme Public Image Limited.

Juin 1978 : sortie de «No One Is Innocent / My Way», quatrième single des Sex Pistols.

Août 1978 : tournage du film «The Great Rock'n'Roll Swindle».

Sid Vicious a besoin d'argent pour retourner à New-York. Pour financer son voyage, il fait un concert sous le nom de «The Vicious White Kids», avec Glen Matlock (basse), Steve New (guitare) et Rat Scabies (batterie).

Septembre 1978 : de retour aux États-Unis, Sid Vicious se produit en solo avec The Idols, groupe improvisé composé de Steve Diors, Jerry Nolan et Arthur Kane. Les albums «Sid Sings» (1979) et «The Idols with Sid Vicious» (1993), seront issus de ces concerts.

Octobre 1978 : Sid Vicious est arrèté, accusé du meurtre de Nancy Spungen, retrouvée morte dans leur chambre à l'hôtel Chelsea de New York. Les circonstances du décès sont troubles. Il est possible que le couple ait décidé de se suicider ensemble par overdose et Sid aurait survécu. Mais une plaie au ventre de Nancy laisse penser qu'elle aurait été poignardée. Par la suite, le dealer qui avait fourni l'héroïne au couple sera fortement suspecté d'être le meurtrier, ainsi que l'acteur Rockets Redglare, qui était aussi dealer et garde du corps de Sid Vicious (également garde du corps de l'artiste Jean-Michel Basquiat). Sid Vicious est libéré sous caution. Six jours après, désespéré, il fait une tentative de suicide en se tailladant les veines avec un rasoir jetable et est hospitalisé.

Décembre 1978 : Sid Vicious agresse le frère de Patti Smith et se retrouve à nouveau incarcéré pour ne pas avoir respecté les termes de sa liberté provisoire.

1 Février 1979 : Sid Vicious sort de prison où il a subi une cure forcée de désintoxication. Il est accueilli par sa mère qui le conduit dans l'appartement de Michèle Robinson, sa nouvelle compagne depuis peu. Là, ils retrouvent quelques amis pour fêter la libération de Sid. Sa mère s'est procuré de l'héroïne afin de lui éviter de traîner dehors au risque d'avoir des ennuis avec les dealers. La soirée se passe bien, malgré une première overdose de Sid qui finit par revenir à lui, après quoi tout le monde se couche. Sid se relève au cours de la nuit, prend une autre dose d'héroïne et sa mère le retrouve mort au petit matin. Il avait tout juste 21 ans.

De retour à Londres, Jones et Cook réalisent que McLaren a investi tout leurs dus dans son projet de film. Ils s'allient avec Lydon pour le poursuivre en justice. À l'issue du procès, McLaren se voit retirer le contrôle de Glitterbest/Matrixbest, désormais confiés à des administrateurs judiciaires.

19 Février 1979 : sortie du single «Something Else», une reprise d'Eddie Cochran chantée par Sid Vicious.

27 Février 1979 : sortie précipitée du double album «The Great Rock'n'Roll Swindle», alors que le film n'est même pas achevé. Il est principalement composé de titres crédités aux Sex Pistols comprenant les derniers enregistrements effectués sans Rotten (qu'on retrouve quand même sur quelques titres préalablement enregistrés). Le chant est donc effectué tour à tour par Steve Jones, Paul Cook, Ronald Biggs, Sid Vicious et même McLaren. Certains titres sont interprétés par d'autres artistes tels que Edward Tudor-Pole, des musiciens de rue français et un groupe de disco interprétant un pot-pourri de chansons des Sex Pistols. Deux titres composés par Jones et Cook ne sont pas sur l'album et sortiront plus tard en single («Black Leather / Here We Go Again», 1980).

Août 1979 : sortie de «Some Product: Carri on Sex Pistols», sorte de concept album constitué d'interviews des membres du groupe et d'annonces radio.

Mai 1980 : sortie du long métrage «The Great Rock'n'Roll Swindle». Réécriture romancée et partiellement animée de l'histoire des Sex Pistols où McLaren décrit l'ascension du groupe au travers d'une série de «leçons». D'autres films sur les Sex Pistols sortiront par la suite : «Sid and Nancy» (1986), «The Filth and the Fury» (2000).

1996 : La formation originale des Sex Pistols se réunit pour une tournée internationale, «The Filthy Lucre Tour».

2002 : Nouvelle reformation des Sex Pistols à l'occasion du jubilé de la reine pour un concert à Londres.

2003 : Tournée «Piss Off» en Amérique du Nord.

2007-2008 : Tournée «Combine Harvester Tour» en Europe.
Sex Pistols (#3) - Johnny Rotten + vidéo «God Save Sex Pistols»
Oeuvres d'Artistes,  Peintures,  Gouache
Auteur: Raphaël Ponce
40 x  30 cm  /   15.7 x  11.8 in
Thèmes: Musique, Jazz, Rock  /   Authenticité: Mis en vente par l’Artiste  /   Types d'Artistes: Artistes professionnels  /   Supports: Sur Papier  /  
 
Publié: 11 septembre, 2018 / Modifié: 17 septembre, 2018
Copyright Raphaël Ponce


Mimi
Membre Premium Mimi , 13 septembre
Impressionnant !
 
Sex Pistols (#3) - Johnny Rotten + vidéo «God Save Sex Pistols»
Prix non public
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13
Raphaël Ponce
Raphaël Ponce
Artiste Pro
Toulouse, France
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