Un œil d’aigle, un regard d’homme… .
Sur toi, sur moi, sur nous … Et notre attention, Sur lui, sur eux, Au croisement des cieux Et des silences Plus parlants Que nos remous de corps et d’âme. Prends du recul, mon esprit ! Elève- toi sur les hauteurs de toute vie Pour mieux voir, dans la vallée, Les eaux qui dansent, Les arbres qui se creusent D’un mystère Et d’une espérance, Et le chemin qui s’active A retrouver sa perspective. Concentre toi, mon rêve, Pour découvrir ta densité Et te fondre dans le réel A force de savoir où t’incarner Et de sentir où mieux aimer Ce qui te tient de foi, De paix, de joie, De ciel … Tu es l’oiseau des songes sages Qui me contemple dans la nuit, Prêt à fondre sur moi, Pour délivrer ton fou message Et lui prêter ton cri, Ta voix. Ne suis-je qu’une proie Entre les serres de ta faim Ou bien as-tu tous les pouvoirs Pour m’ouvrir à mon vrai destin ? Les esprits chantent dans le vent D’anciens symboles et rituels. Volent les mots qui grimpent haut A travers les totems du temps Les pentes drues du vrai, du beau Jusqu’à leur cible Inaccessible, Tout à portée de cœur, de voix, De joie Inhabituelle… L’âme est un condensé, Une fulgurance d’intuition … Tout devient clair pour le rêveur Dans sa nuit. Tout est facile A celui qui observe Le difficile, Et qui traduit les signes, La langue des oiseau, Le songe des prophètes, Leur mystère, en poème, L’équation, en chanson, Et la vie, en frisson. Entre deux encaissements de vallées, De douleur et d’espoir, Entre deux aventures, deux phrases, Deux pensées Deux musées imaginaires, Les plumes du grand aigle tournoient Leur aventure comme un chemin royal Où toute voie est un silence Qui parle à qui l’entend Quand le paradoxe sauve la vérité Et l’œuvre d’art s’efface Devant ses temples et ses dieux. Au commencement était la lumière … Couleurs et transparences, Montagnes et torrents… Au commencement, était l’Amour. Musique et résonances, Ondes et résurgences.
Regards
|
|