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Un peintre venu d'ailleurs, qui se dit citoyen du monde, idéaliste misanthrope et sociable à la fois Ce personnage est incontestablement atypique, après des études d'architecture il décide de prendre le large du vieux continent s'expatrier, l'époque favorisait ces échanges de lieux, et sa patrie d'adoption fut le Vénézuéla où il vécut 27 ans. Il y fonda une famille où ils vécurent à Caracas puis Mérida. Aujourd'hui, il est atteint de la maladie de Parkinson et son Neurologue le Dr de Grélan lui recommanda d'avoir
Une activité qui puisse contrôler les tremblements, il lui avait proposer la danse et le piano aussi, il choisit La peinture, le domaine qu'il connaissait le mieux et qu'il avait expérimenté plus jeune. Une influence intellectuelle, et l'observation des environnements où il observe les moindres détails, né au Maroc ce beau pays dont l'architecture est un trésor edifié par les Idrissides jusqu'à La Dynastie des Alaouites, pays où l'artisanat au mille et une formes l'on influencé, les grands espaces naturels les couleurs de l'Afrique, l'ont influencé. Très jeune entouré par ses parents, une mère linguiste et un père poète par amour pour l'écriture et homme d'affaire par obligation, ses parents recevaient des peintres qu'ils hébergeaient dans le fond du jardin un studio étaient là pour eux, tous ces peintres (Patureau, Monroe et les autres) lui apprirent leur art les bases de la peintures, les techniques aussi et surtout il développa la magie des Couleurs. En arrivant au Vénézuéla, il s'intéressait pour les minorités ethniques et c'est là qu'il découvrit la quatrième dimension, celle où les peuples premiers nous observent et nous les observons aussi cette influence intellectuelle qu'il découvrit au vénézuéla et en Equateur et qui guide sa démarche picturale, il s'intéressa pour les objets et les formes provenant de leur facture et cette échange de connaissance il le partage avec sa femme Carole Arson. Jean Cadilhac au maroc déjà à l'age de 15 ans exposait au salon de s Indépendants des peintures acrylique au couteau, La critique d'art de l'époque, Mme Denise dyvorne disant que » Jean Cadilhac était un peintre délicat qui se complaisait aux demi teintes il faisait montre d'une incroyable fantaisie et de l'imagination la plus raffinée. En contraste, sa technique est minutieuse, et est d'autant plus à louer que le détail infimene lui fait jamais oublier l'effet d'ensemble. » Il participa à l'âge de Dix huit ans à une exposition avec Pierre Patureau avec une production de «sculpture florale» une expression différente qui déjà prémonisait son rapport avec la nature tropicale. Parmi les sculptures florales de cette exposition dont une fut acquise par le roi du Maroc, le roi HassanII, le sujet de la sculpture un combat de coqs. Il vécut 27 ans au Vénézuéla et à certaine époque, il lui arriva d'avoir à peindre et vivre de son art. Il fit vivre safamille de son art. Il peignait des objets d'artisanat, des cadres aux couleurs extrêmement vives, des encadrements, des miroirs, en utilisant un technique de la nicotine comme base à l'alcool et ce furent des centaines de milliers de pièces qui virent le lourdants un atelier de Jaji (estado Merida) un village proche de la capitale de l'Etat de Merida. A certains moments les commandes étaient si volumineuse qu'il se mit à peindre à la chaine 10 heures d'affilé et il se reposait ainsi deux heures toute les dix heures, une histoire folle enfin le vertige de cette production dura heureusement un mois… Ceci pour la petite histoire. Depuis son retour en France, Carole et Jean Cadilhac ont fait connaître à travers deux expositions l'une à Paris dans le 9ème arrondissement et l'autre au Mans sous l'égide du Musée et de la Mairie du mans. Le thème, les objets de la vie quotidienne des Peuples Premiers du Vénézuéla, leurs parures cérémonielles ainsi que les techniques des vanneries dit il c'est de la technologie et de l'art aussi. |
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